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Le livre deutéocanonique de Judith décrit comment cette jeune veuve va sauver sa cité. La cité juive de Béthulie est en effet assiégée par l’armée d’Holopherne suite à des histoires de pouvoir et de guerre (comme d’habitude, même si parfois il peut aussi être question d’amour). Elle se rend au camp d’Holopherne, le séduit et le saoule, au point qu’il n’est plus capable de se défendre lorsqu’elle le décapite (à l’aide de sa servante, qui ne figure pas sur mon dessin). Cf. wikipedia pour plus de détails.
En 1598, Le Caravage peint la scène (à voir ici). Autour de 1510, Artemisia Gentileschi met elle aussi la scène en peinture à deux reprises. Artemisia est une des très très rares femmes peintres dans l’Italie du XVIème siècle, à la vie un peu mouvementée mais sans plus, et probablement une des rares femmes libres de l’époque (son talent lui permet d’être plus qu’autonome). On peut voir la seconde de ses peintures à Florence, ou ici. On remarquera que Judith se recule pour éviter que sa robe ne soit tachée.

Ma contribution pour la mangedessin “Bienvenue au XXXIIIeme siècle”.

La monnaie utilisée sur l’île de Factory est la “cellule”, qui se présente sous la forme de sphères translucides emprisonnant un brin d’ADN d’une espèce rare végétale ou animale qu’il convient de conserver. Comme il y a beaucoup de cellules, ça fait plein de petite monnaie. La production de fausse monnaie, pour peu que l’on respecte la présence d’une vraie cellule biologique dans la sphère, est encouragée. Ainsi, les faux-monnayeurs et les économistes assurent eux-mêmes la conservation du patrimoine de l’humanité. Ce sera d’ailleurs une des (futures) causes de la chute de cette république: son économie ne resistera pas à la fuite des étudiants vers des filières plus en rapport avec l’histoire, la culture et les sciences (dont la pratique est, comme chacun sait, néfaste à l’humanité).

A noter que les feux de signalisation ne sont utilisés qu’à titre indicatif, puisqu’il n’y a que des vélos sur l’île.

Il faut cliquer sur l’image pour lire la bédé.

Voila une petite histoire dessinée entre mars 2006 et février 2007 (avec de longues pauses entre les deux) - L’idée était d’apprendre à dessiner au pinceau et à l’encre de Chine. Les règles que je me suis fixées : (1) aucun crayonné (mais j’ai triché deux fois) et (2) pas le droit de recommencer une page.

J’ai utilisé un pinceau 000 (très fin) et un bloc 28 feuilles Bristol 16×24, 224g. Je voulais expérimenter une méthode rapide de dessin - bon, au final c’est un échec! C’est super bloquant de ne pas faire de crayonné! J’ai mis en moyenne entre une et deux heures pour faire chaque page (+ le temps pour faire les dialogues).

( Merci à Flo et à Alex pour la motivation )

In memoriam: Ketchup, 1986-2005.